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 Harry Quebert - Auteur raté en dépression

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James Yagami
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James Yagami
Messages : 8
Date d'inscription : 30/05/2020
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MessageSujet: Harry Quebert - Auteur raté en dépression   Harry Quebert - Auteur raté en dépression EmptySam 30 Mai - 20:41

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Harry Quebert
NOM : Quebert. PRÉNOM(S) : Harry. ÂGE : 52 ans. LIEU DE NAISSANCE : New-York. ORIGINES : USA. ORIENTATION SEXUELLE : Hétéro. GROUPE: Home Sweet Home CLASSE SOCIALE : Classe Moyenne. CRÉDIT AVATAR : swan.
Harry Quebert est un homme intelligent, passionné par l’art de l’écriture. C’est un artiste qui rêvait de percer, qui s’est laissé avoir par l’ambition et l’espoir d’être reconnu une fois dans sa vie. Il n’a jamais été remarqué pour son talent et il avait peur que ce ne soit jamais le cas. Ainsi, il s’est laissé emporter et il a honte. Ce n’est pas un voleur, c’est un homme bien, mais le désespoir l’a emporté. C’est un grand romantique. Lorsqu’il aime, c’est pour la vie. C’est quelqu’un de dévoué et il aime apporter son aide aux autres, ce qui explique pourquoi il adore enseigner.
AINSI VA LA VIE
(c) bird box.

PSEUDO : écrire ici. PRÉNOM : écrire ici. ÂGE : XX ans. PAYS : écrire ici. BLABLA : écrire ici.


Dernière édition par Harry Quebert le Mar 2 Juin - 2:18, édité 4 fois
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James Yagami
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James Yagami
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MessageSujet: Re: Harry Quebert - Auteur raté en dépression   Harry Quebert - Auteur raté en dépression EmptySam 30 Mai - 20:41

Harry Quebert est né en 1930 à New York en pleine crise économique. Il était le plus jeune fils d’une famille de sept enfants et avait vécu une vie simple avec un père militaire et une mère enseignante. Elle lui a partagé son amour de la littérature et de l’enseignement. Il jouait au professeur, se voyant déjà devant une classe. Malheureusement, comme son père devait souvent bouger, l’enfant ne restait jamais longtemps quelque part et il n’avait jamais eu beaucoup d’amis et de liens d’accroche quelque part. Cela a causé son mal-être.

Au Lycée, il était passionné par ses cours de littérature. Il plongeait son nez dans les grands livres comme Les Misérables, Les fleures du mal et Frankenstein. Durant ses pauses, le jeune homme notait des idées, des notes et de petites nouvelles. Les enseignants d’anglais lui disaient à quel point ils trouvaient qu’il avait un grand potentiel, mais malgré cela, Harry n’a jamais cru en lui. Très incertain, il n’osait pas croire que ses écrits seraient à la hauteur. Il n’était pas populaire. Il avait du mal à se faire des amis. Serait-il un jour l’homme qu’il rêvait d’être?

Une fois à l’université, c’était le bon moment pour prendre sa vie en main et devenir celui qu’il voulait devenir. Il s’est mis à participer au journal de l’université, écrivant des nouvelles qui finissaient toujours à la dernière page, il participait aux fêtes organisées par les autres étudiants en enseignement. Il eut quelques petites amies sans trouver celle qui le rendait vraiment heureux et s’était trouvé des amis. Clairement, sa vie était ennuyeuse à mourir, mais s’arrangeait… Un peu.

Durant sa vie de jeune adulte, il est devenu professeur au Lycée. Entre deux cours, il tentait d’écrire son premier roman. Il se démenait dans son travail, offrant ses connaissances à de jeunes gens. En dehors du travail, il habitait un loft à New York avec celle qui était devenue sa fiancée. Il se croyait heureux, prêt à se marier et à fonder une famille. Cela aurait probablement été le cas s’il avait pris son temps, mais il avait la pression. Il voulait réussir sa vie et il s’était précipité, demandant en fiançailles cette jeune femme fantastique, mais qu’il ne l’aimait pas assez pour passer l’éternité avec elle. Il l’avait attendue devant l’hôtel et elle n’était jamais venue. Il sait qu’il aurait dû se sentir dévasté, mais en fait… Il se sentait surtout soulagé. Avant de trouver la perle rare, il devait terminer son roman.

C’est ce qu’il fit en 1964, mais aucun éditeur ne voulait de son roman et il n’eut d’autre choix de payer un imprimeur pour sortir son livre. Il pouvait à peine vivre avec ce salaire et devait continuer à enseigner en parallèle. C’était dur, il rêvait de se concentrer sur l’écriture. Il décida d’économiser et c’est juin 1965 qu’il quitta New York pour trouver l’inspiration pour son nouveau roman à Somerdale. Les gens le pensaient être un grand auteur de New York, ce dont il rêvait devenir! Il n’a pas osé les contredire et seul le bibliothécaire a déterré son secret, mais ne lui en a pas tenu rigueur, le comprenant. Il s’est installé dans une belle et grande maison qu’il louait.  C’est en allant écrire sur la plage qu’il a rencontré la première femme qui a attiré son regard, qui l’a fait sourire comme un idiot. Nola… Nola Kellergan… Il savait qu’elle était jeune, elle avait 15 ans, qu’il ne devait pas l’aimer, mais elle était brillante, douce et admirable. Il avait l’impression qu’elle le rendait  meilleur. Elle l’inspirait, le rendait heureux. Sans elle, Harry se sentait énormément seul. Il a tenté de sortir avec Jenny Quinn, mais il n’arrivait pas à se sortir celle qu’il aimait de sa tête. Il a abandonné de lutter lorsque Nola a failli mourir d’une overdose. Il avait eu peur de la perdre. L’homme ne pouvait plus faire semblant, il avait besoin d’elle et elle, de lui. Ils ont été heureux. Elle l’aidait à écrire son roman, les mouettes de Somerdale. Elle recopiait au propre ses textes pendant qu’il écrivait. Quand il a gagné une loterie, ils sont partis en couple dans un hôtel pour être enfin ensemble sans se cacher. Ils ont compris qu’ils avaient besoin de vivre leur amour sans risquer le jugement des autres et ont prévu de fuir au Canada. Tout était prévu, mais Nola a disparu. Cela l’a détruit. Il a passé cinq ans en dépression. Il a volé les écrits d’un mort, il a passé Noël en faisant semblant d’être avec Nola, était parti un an dans le monde pour la retrouver.  Il s’isolait et ne sortait que pour donner ses cours au Lycée Montburry pour lequel il a commencé à travailler sous le conseil de Jenny. Il était une loque humaine, mais il était loin de se douter qu’elle reviendrait. Il a acheté la maison qu'il avait loué, ne pouvant se résoudre de partir sans Nola.
Le bonheur, c'est de continuer à désirer ce qu'on possède.
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